La trahison du Diocèse de Québec, de Rome et de la Faculté de théologie de l’Université Laval (2/6)

Premièrement, nous devons savoir quels cours doivent être donnés dans une faculté de théologie catholique.

Comme le disait le pape Léon XIII dans son encyclique Aeterni Patris

http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_04081879_aeterni-patris.html

 

L’immense péril dans lequel la contagion des fausses opinions a jeté la famille et la société civile est pour nous tous évident. Certes, l’une et l’autre jouiraient d’une paix plus parfaite et d’une sécurité plus grande si, dans les académies et les écoles, on donnait une doctrine plus saine et plus conforme à l’enseignement de l’Eglise, une doctrine telle qu’on la trouve dans les œuvres de Thomas d’Aquin.

Ainsi, dans une faculté de théologie, on doit retrouver l’enseignement de saint Thomas d’Aquin. C’est également ce qui est rappelé à Vatican II dans le décret Optatam Totius :

http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19651028_optatam-totius_fr.html#_ftn36

Puis pour mettre en lumière, autant qu’il est possible, les mystères du salut, ils apprendront à les pénétrer plus à fond, et à en percevoir la cohérence, par un travail spéculatif, avec saint Thomas pour maître.

Malheureusement, si on regarde les cours données à la faculté de théologie de l’Université Laval, on  ne retrouve AUCUN cours qui a saint Thomas pour maître. Cela est donc très mal parti.

On peut voir la liste de tous les cours ici : http://www2.ulaval.ca/les-etudes/programmes/repertoire/details/baccalaureat-en-theologie-grade-canonique-b-th.html#description-officielle&structure-programme