Pour conclure, résumons ce que nous avons vu jusqu’à maintenant.
Nous avons vu que la faculté de l’Université Laval s’est vue remettre un statut canonique, ce qui veut dire que ses enseignements « correspondent aux normes de ceux qui, à travers le monde, bénéficient d’une telle reconnaissance.»
Nous avons également vu que l’Église demande que les études théologiques soient faites en ayant saint Thomas d’Aquin comme maître. Or, ce n’est pas le cas pour la faculté de théologie de l’Université Laval :
- Aucun cours ne concerne saint Thomas d’Aquin
- Aucun expert de saint Thomas d’Aquin n’enseigne à la faculté
- Aucun professeur n’est même connaissant de saint Thomas
- Plusieurs professeurs associés qui enseignent à la faculté sont en fait des protestants évangéliques
- La faculté de théologie de l’Université Laval a un partenariat avec les différentes facultés de théologie protestante évangélique
- De nombreux cours offerts dans le cadre du baccalauréat de théologie canonique sont donnés par des professeurs protestants évangéliques
Cela est clairement suffisant pour refuser les statuts canoniques à la faculté de théologie de l’Université Laval.
Si l’on veut apprendre le commerce et le capitalisme et que tous les professeurs de l’Université à laquelle on va sont des communistes, cela serait impossible que cette Université reçoive une reconnaissance comme université capitaliste. Cela serait une aberration, une trahison et une folie si cela se produisait.
Malheureusement, c’est ce qui s’est produit avec les autorités romaines qui ont donné un statut canonique à la faculté de théologie de l’Université Laval, ce qui montre bien le modernisme néfaste de ces autorités et qu’il est légitime de leur désobéir quand elles agissent de la sorte!
Contra Gentiles 