Les décès dans les paroisses québécoises

De nos jours, quand une personne décède, elle est presque toujours béatifiée et les gens disent qu’au moins elle ne souffre plus et qu’elle peut maintenant veiller sur nous. Quand quelqu’un meurt de manière tragique, on dit que la personne décédée est maintenant un ange de lumière.

 

On retrouve cela dans les paroisses et dans les feuillets paroissiaux, où il est indiqué que le défunt est de retour dans la maison du Père ou vers le Père.

Voir par exemple ceci :

Cliquer pour accéder à 20150419_FeuilletParoissial.pdf

et ceci :

Cliquer pour accéder à feuillet_paroissial_20150426.pdf

 

 

Cela laisse supposer que la personne est maintenant avec le Père au paradis, dans sa maison. Or, ce n’est pas nécessairement le cas. Le catéchisme nous enseigne au contraire qu’aussitôt après la mort, chacun doit être jugé par Jésus-Christ dans le jugement particulier.

Il y aura alors après la vie présente  une autre vie, ou éternellement heureuse pour les élus dans le paradis, ou éternellement malheureuse pour les damnés dans l’enfer.

Pour être damné, il suffit de commettre un seul péché mortel. Pour savoir les péchés, il faut connaître les dix commandements. Par exemple, le fait de ne pas assister à la messe le dimanche sans raison valable est un péché mortel, car on n’honore pas Dieu et on manque ainsi à la vertu de religion, car Dieu est notre créateur et il a un droit d’être adoré et c’est notre devoir de le faire. Ainsi, quand on sait qu’une grande partie des funérailles sont pour des non-pratiquants, on peut se questionner fortement sur le fait que leur place est réellement dans la maison du père.

Les paroisses modernes sont ainsi marquées par le modernisme et supposent trop souvent malheureusement le salut universel, alors que ce n’est pas du tout le cas. Rappelons-nous plutôt les paroles de l’apôtre Pierre dans sa première épître :  » si le juste est sauvé avec peine, que deviendra l’impie et le pécheur ?  » 1 Pierre, 4, 18 et de saint Paul  : « travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » Philippiens 2, 12.